Monsieur le Président de la République,
« Tout commence par une interruption », dit le poète*. Et si, par un impossible dialogue, nous interrompions un moment l’ordre désastreux du monde, pour le rendre à la vraie vie ?
Monsieur le Président de la République,
« Tout commence par une interruption », dit le poète*. Et si, par un impossible dialogue, nous interrompions un moment l’ordre désastreux du monde, pour le rendre à la vraie vie ?
Que collectivement, nous enseignants du secondaire et de philosophie, ne soyons pas à la hauteur du mouvement des Gilets jaunes qui dénonce un appauvrissement matériel et une aliénation morale qui minent toute la société française – notre métier étant loin de faire exception puisque la réforme du lycée va le vider de tout sens en l’hybridant, et en rendant définitivement impossible son exercice avec l’augmentation des effectifs par classe (ah la maïeutique avec 35-40 élèves !) – cela semble indubitable.