Poursuivant un cycle poétique et politique, Jean-Marie Gleize publie Trouver ici, liant la recherche d’une « écriture à fragmentation » à celle d’un «communisme sensible», l’exigence éthique, poétique et politique étant toujours de « Déplacer, se déplacer ».
Entretien avec Jean-Marie Gleize.
Le Livre des cabanes
Alors qu’il parle de la poésie, Jean-Marie Gleize commence par parler d’amitié, de fenêtre ouverte, de la main d’un ami décédé – de l’amitié, d’un art des relations gratuites, rencontrées dans le hasard du monde. L’ami, c’est celui avec qui l’on habite, même si l’on n’habite pas avec lui – l’amitié est une maison commune, même si la maison est faite de distances, une maison de papier. Nous creuserons l’épaisseur du papier, dit Jean-Marie Gleize, sans autre bruit que celui de l’eau, le bruit du vent. L’amitié, c’est déjà la poésie, et la politique.