Autofiction est un néologisme qui me séduisit. Il sentait le structuralisme, l’art contemporain, et puis les auteurs qui me marquaient écrivaient dans cette veine, disait-on. Mais, quelque chose me heurtait. Si j’appréciais que s’avouât la difficulté de se dire sans s’imaginer ou s’inventer – si, mieux, flottait l’idée qu’une vérité de soi eût la qualité d’un fantasme ou d’un fantôme, le mot « autofiction » ramenait l’intime à du fictif créé ex-nihilo.
Editions Moires
Si une mise à jour de l’Anthologie de l’humour noir d’André Breton devait se publier, une chose est sûre, A l’ennemi qui ne m’a pas laissé le temps de le tuer, que l’on doit aux Éditions Moires, y figurerait en tête.