En 2012, Jacques Tardi entamait un voyage dans l’histoire personnelle des Tardi père et fils : en retranscrivant (le terme d’adaptation serait trop impersonnel) les carnets de son père, le fils faisait œuvre de mémoire et racontait par le menu les silences paternels, la guerre et la capitulation éclair, l’enfermement dans un camp de prisonniers. Ainsi naissait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB, une série de trois albums à laquelle Jacques Tardi met fin avec Après la guerre.