Le 60e anniversaire de l’Indépendance algérienne a suscité une heureuse initiative portée par les Éditions Mars-A. Réunis en un collectif, 10 contributeurs – Amina Azza-Bekkat, Meryem Belkaïd, Afifa Bererhi, Zohra Bouchentouf, Pierre et Claudine Chaulet, Christiane Chaulet Achour, Souad Hadj-Ali Mouhoub, Adriana Lassel et Marie Virolle – ont chacun sélectionné un texte jugé particulièrement évocateur de ce qu’« a pu représenter pour les Algériens, au moment même des faits ou dans les temps proches » la Guerre de Libération nationale (p. 7).
Amina Azza-Bekkat
« Solitude sans consolation. Le désastre immobile qui pourtant s’approche » (Blanchot. L’écriture du désastre)
En septembre 2021, la BnF a rendu hommage à l’écrivain Mohammed Dib (1920-2003), figure majeure de la littérature algérienne de langue française. La lecture de passages de son œuvre, par Eric Génovèse de la Comédie Française, a donné à entendre la diversité de son écriture et des thèmes abordés. Édité au Seuil, chez Gallimard, chez Albin Michel, un certain nombre de ses romans sont réédités à la Découverte, dans la collection Minos. L’univers de Mohammed Dib ne peut être ignoré dans la littérature du XXe siècle.
Socrate : taille sur tes réponses, et si je dois te suivre,
Fais-les plus courtes
Platon, Protagoras (334a)
Brachylogie : le volume collectif Réinventer la brachylogie remet à l’honneur ce mot qui pourrait sembler démodé, entre pratiques anciennes et contemporaines. Cet ensemble, dirigé par Patrick Voisin, témoigne de la vitalité et de la modernité d’une notion peu connue et qu’il faut réinventer parce qu’elle fut considérée comme « un trope de valeur péjorative classée dans les figures de rhétorique ».