Les librairies sont fermées et les initiatives d’éditeurs se multiplient pour permettre aux lecteurs d’accéder à leurs titres, et en particulier à des livres tout justes parus et rendus indisponibles par le confinement. C’est le cas des éditions Inculte qui nous permettent d’accéder en un clic et quelques euros à quinze nouveautés et/ou livres de fond de leur catalogue. Parmi ceux-ci, Zones de divergence de John Feffer, auquel Diacritik avait consacré un article lors de sa sortie.

Nombre de romans américains parus ces dernières semaines rappellent l’essor et l’âge d’or français de ce genre (XVIIIè-XIXè siècles), un avènement lié à sa capacité à absorber le chaos, à classer un réel qui dépasse tout entendement et à tenter, sinon de le comprendre, du moins de le penser. Deux microgenres romanesques semblent dominants dans ces publications récentes : les physiologies et les dystopies qui mêlent science et fiction pour mieux pour embrasser, classer et dépasser le réel. Tour d’horizon avec Garth Risk Hallberg, Lionel Shriver, Wednesday Martin et John Feffer.