« Je ne sais toujours pas si je suis le premier homme ou le dernier chien » : la citation de Youri Gagarine en exergue du livre de Pavel Vilikovský ouvre à l’espace même qu’arpente le récit — un lieu flottant et labile, celui des entre-deux.
Voyageur ironique, le narrateur, double de l’auteur, lui-même mis en abyme par la figure de Thomas Bernhard, interroge nos identités, celles que forgent littérature et politique, ces deux frontières complexes de nos cartographies mentales.