Le « siècle de la poésie pure » est évidemment pour la France le dix-neuvième, celui qui a vu une rare floraison de grands talents et de hautes exigences formelles, allant de Hugo à Mallarmé et de Baudelaire à Lautréamont et passant par différents cénacles et programmes.
Pascal Durand
Très tôt dans sa carrière, Pascal Durand a consacré le meilleur de son temps à l’œuvre et à la personnalité littéraire de Stéphane Mallarmé, rivalisant en cela avec l’autre grand mallarméen du siècle, à savoir Bertrand Marchal. Mais cette passion vouée à un seul poète ne l’a pas empêché de s’offrir pauses et temps de repos consistant à lire et commenter des auteurs moins prestigieux. « Repos » n’est pas le bon terme en l’occurrence, car les auteurs ainsi élus et rassemblés dans le présent volume ont en commun d’être via leurs héros des super-actifs pour la plupart, volontiers livrés à de complexes expériences techniciennes.