Avec La Fille du père, Laure Gouraige s’impose comme la révélation de cette rentrée littéraire. Incandescent, abrupt mais aussi terriblement tendre, son premier roman se donne comme une lettre d’amour et de haine à un père cruellement distant. Huis clos théâtral mais à ciel ouvert, La Fille du père déploie une parole à la rudesse et à la violence remarquables d’intensité. C’est à l’occasion de la parution chez P.O.L de ce livre clef de la rentrée que Diacritik est allé à la rencontre de la jeune romancière sur qui il faudra désormais indubitablement compter.