Samedi 17 juin 2017, une chaleur terrifiante nous expulse d’un sommeil agité dès 7 heures du matin. À 9 heures, après un café deux cafés trois cafés et trois douches froides, on se dit qu’après avoir turbiné toute la semaine on irait bien se baquer dans une mer gelée où l’on noierait sa lassitude amère de voir déjà les pannes et les provocations d’une République en marche. Qui va sans doute échouer bientôt à fond de cale quand un autre mouvement, de nageurs par exemple, sortira de sa torpeur et de sa tétanie. Contre la casse, contre la masse élue qui casse, contre la vilaine farce et pour la vie.