Parfois, le ronronnement cesse. La machine à enquiller les films, de mercredi en mercredi, s’enraye, et un film est là qui s’impose, impose silence au bavardage distrayant du cinéma comme il va. Ne croyez surtout pas que je hurle est de cette teneur-là.
Cinémathèque
En 1995, les spectateurs étaient conviés à Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain (A Personal Journey with Martin Scorsese through American Movies) puis à travers l’Italie en 1999 (Mon Voyage en Italie/Il mio viaggio in Italia), par un même réalisateur, rendant hommage aux cinéastes l’ayant inspiré et livrant, par la même occasion, une autobiographie. Bertrand Tavernier, très féru de cinéma américain, qui a par ailleurs préalablement salué ce cinéma avec 50 Ans de cinéma américain (coécrit avec Jean-Pierre Coursodon) et Amis américains, a emboîté le pas à Martin Scorsese.