Pour tenter de contrer une domination masculine évidente non pas seulement sur le terrain de la politique et de l’économie mais aussi sur celui de la culture, le désir de constituer un matrimoine a récemment fait l’objet de mobilisations actives dans des domaines aussi divers que scientifiques, artistiques ou littéraires. Il s’agit de tirer de l’anonymat des savantes, des créatrices ou des femmes de lettres en invitant à considérer la valeur de leur travail, trop souvent négligée, voire masquée, par une société patriarcale condescendante.