Les Crépuscules de Joël Casséus sont pluriels et cruels. Pluriels comme les huit voix anonymes formant la trame du roman, huit voix disant, chacune à sa façon, leur survie, jour après jour, nuit après nuit, crépuscule après crépuscule, dans le cadre réduit, tragique, de cette « ville de wagons » rouillés qui est le seul décor de Crépuscules.