Avec Contre-nuit, Lucien Raphmaj écrit un éloge de la nuit, un hymne, un chant plus qu’un discours platement rationnel. C’est que la nuit est d’abord une évidence indépassable, une expérience qui se suffit à elle-même. Quoi dire ? Qu’ajouter à cette expérience ? On ne peut la reprendre par un discours qui la dirait, l’expliquerait, on ne peut qu’écrire en prolongeant et pour prolonger l’obscurité de la nuit, sa nuit plus profonde.