En 1948, André Dhôtel n’a publié que cinq romans. Après Le Plateau de Mazagran aux éditions de Minuit, il propose à celles-ci son récit suivant, David. Réduit au prénom de son personnage central, le titre n’a rien pour attirer l’attention. Comme dans la majorité de ses romans, ce personnage est un être mystérieux, comme étranger au monde qui l’entoure : étranger certes à la société, mais en harmonie avec certains lieux de nature écartée, désertée, presque redevenue sauvage.