Ce n’est pas un mais deux livres que Fanny Chiarello a proposé à ses lecteurs lors de la rentrée littéraire de septembre : Le zeppelin, aux éditions de l’Olivier et Je respire discrètement par le nez, aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune ; les deux livres forment diptyque quand bien même ils peuvent être lus indépendamment l’un de l’autre.
Richard Brautigan
Don Carpenter, né à Berkeley en 1931, a mis fin à ses jours en 1995. Il vécut longtemps en Californie avant de s’installer à Portland (Oregon). Il connut la guerre de Corée (dans l’armée de l’air), séjourna à Tokyo, fut scénariste pour Hollywood, délaissa l’enseignement pour se consacrer à l’écrtiture. Dans les années 80, accablé par un divorce, le suicide de son ami Richard Brautigan et la maladie, il mena une vie recluse, dans un petit appartement de Mill Valley, non loin de la baie de San Francisco. Son œuvre, pourtant culte, a longtemps échappé au public français. On doit aux éditions Cambourakis et à la traductrice Céline Leroy la redécouverte de ses romans, avec Sale temps pour les braves, La Promo 49, Strass et Paillettes et Deux Comédiens. Avant de de parler dernier roman, inédit, Friday’s at Enrico’s, Un dernier verre au bar sans nom (article à lire ici), retour sur les précédents titres parus.
Frédérique Clémençon est écrivain. Elle a d’abord publié deux romans aux éditions de Minuit — Une saleté, 1998 et Colonie, 2003 — puis Traques (2009) et Les Petits (2010) aux éditions de l’Olivier. Son dernier roman, L’Hiver dans la bouche, vient de paraître chez Flammarion.
La voici de A comme Artaud (et d’ailleurs Antonin) à Z comme Zamiatine.