
Un hashtag contestable mais efficace suivi d’une ahurissante défense de l’agresseur en péril pour finir par une mièvre tribune de Leila Slimani dans Libération : le débat lancé par l’affaire Weinstein peut-il faire autre chose que s’enliser ?
Un hashtag contestable mais efficace suivi d’une ahurissante défense de l’agresseur en péril pour finir par une mièvre tribune de Leila Slimani dans Libération : le débat lancé par l’affaire Weinstein peut-il faire autre chose que s’enliser ?
« J’ai une maladie, je vois le langage ».
L’affection est partagée, et se répand sur Internet comme un virus : taper « Graffiti » dans le moteur de recherche de FlickR ou d’Instagram, ces plateformes de partage de photos sur le Net, c’est risquer la surchauffe du système, l’incendie du hashtag, tant sont nombreux les groupes constitués autour de ce centre d’intérêt. Pourquoi l’univers numérique, dont on se plaît constamment à décrire l’immatérialité supposée, recueille-t-il avec tant de soin, cette écriture à même les murs que sont les graffiti ?