Sans doute Par les écrans du monde de Fanny Taillandier qui paraît aujourd’hui est-il non seulement l’un des romans les plus importants de cette rentrée mais, plus largement, l’un des plus remarquables parus ces dernières années.
Baudrillard
Joseph Fritzl est un monstre et chacun d’entre nous.
Nous tenterons d’établir ici une critique des disciplines médicales, à la fois dans leur contexte historique et leurs pratiques contemporaines, pour démontrer qu’il existe une volonté insidieuse de maltraitance envers le genre féminin.
A un endroit dont je ne me souviens plus, Foucault, en réponse à une question pernicieuse, évoquait les « morceaux d’autobiographie » que l’on pouvait trouver dans son œuvre. Ironiquement, il n’est pas certain que le premier des intellectuels spécifiques ait contrôlé son dernier moment autobiographique : a-t-il su qu’il mourait du sida ?
Baudrillard, dans son pamphlet Oublier Foucault, ricanait sur la viralité de sa pensée, la comparant au virus qui l’a emporté, à son insu. Cette mauvaise manière me semble caractéristique des mauvais usages qui ont été faits du sida. Elle s’inscrit à la croisée d’autres mauvaises manières faites aux homosexuels. Les deux combinés se prolongent aujourd’hui – alors même que les conditions contemporaines du sida comme des homosexuels ont considérablement changé – dans une sorte de pacte mélancolique. Mais avant de m’engager plus loin, je vais livrer, en préambule, un morceau d’autobiographie brute. Il servira de point de départ à mon propos.
Je suis allée voir le film appelé Nocturama avec une curiosité chargée de mauvaises pensées, de rumeurs sur son histoire. J’étais préparée mais je l’ai d’abord accueilli dans la neutralité que j’avais choisie d’adopter, je n’ai pas lu la critique.
Les représentations de Fin de l’Histoire, la pièce de Christophe Honoré, commencent ce soir à Paris, au Théâtre de la Colline (jusqu’au 28 novembre). Diacritik republie l’article que Johan Faerber a consacré à la pièce, début octobre.