Sur une proposition d’Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós, aura lieu, le 7 octobre de 19h à 2h, à l’occasion de la Nuit Blanche « Le Procès de la fiction ». Cet évènement prendra la forme d’un procès d’assises, où se jouera le procès de la frontière entre fait et fiction qui se déroulera dans la salle du conseil de Paris, dans l’hôtel de Ville et qui réunira notamment Françoise Lavocat, Laurent de Sutter, Dorian Astor, Camille de Toledo, Eric Chauvier, Maylis de Kerangal, Dominique Viart ou Jacques Rancière encore.

Dimanche 15 octobre 2017, quelques réflexions en vrac.

Je lisais ce matin la tribune d’Isabelle Adjani dans le JDD à propos de l’affaire Harvey Weinstein, j’ai particulièrement apprécié le passage où elle évoque le cas des mœurs françaises, le fameux GGG (galanterie – goujaterie – grivoiserie) qui fait des femmes et en l’occurrence des actrices des proies ou des victimes d’agressions ou pressions psychologiques et / ou physiques.

« Je porte plainte ».
La Ballade de Rikers Island (Seuil, 2014, p. 310)

L’œuvre de Régis Jauffret est un puzzle et une mosaïque, Microfictions et Fragments de la vie des gens explorant les marges pour faire « rentrer toute la vie d’un homme ou d’une femme dans une goutte d’eau » — en référence à son premier livre publié, Les Gouttes (1985) — en d’« horribles voyages » dont lui-même dit ne pas toujours sortir « intact ».

Les 10è Assises internationales du Roman ouvriront leurs portes le 23 mai prochain. Jusqu’aux 29 mai ce seront rencontres, tables rondes et débats, lectures, avec un programme exceptionnel à la hauteur de ce dixième anniversaire : Russell Banks, Cynthia Bond, Eirikur Örn Norddahl, Zia Haider Rahman, Javier Cercas, Sara Stridsberg, Mathias Enard, Patrick Boucheron, Chantal Thomas, Régis Jauffret, Christine Angot etc. (la liste complète est à retrouver ici)

Du 11 au 22 novembre se déroulera la sixième édition du festival littéraire Paris en toutes Lettres. L’originalité de ce festival est son travail sur une hybridation des genres littéraires comme des formes artistiques et un écho entre la ville de Paris, sa géographie et la vie littéraire. Le festival essaime dans toute la ville, investissant des lieux du livre (La Maison de la poésie, des musées, théâtre, bibliothèques) comme d’autres plus inattendus (les tours de Notre-Dame).

Imaginez que vous êtes dans votre salon. La sonnette retentit. Vous ouvrez la porte. Un homme entre, s’installe en face de vous, vous raconte sa vie. Il vous raconte qu’il a eu des relations sexuelles avec des « petits culs » dont « un petit cul de black » qui s’appelle « Tam » (p. 182). Ensuite, il vous raconte qu’il a rencontré aussi dans sa vie quelques « grosses salopes » (pp. 23, 33, 250, 259).