Rassemblement pour la reconnaissance du droit à la PMA pour tous.tes. Paris, 21 février 2021. Reportage photo de Jean-Philippe Cazier.
Auteur : Jean-Philippe Cazier
Avec « Je te rends ce qui m’appartient, tu me rends ce qui t’appartient », Sara Ouhaddou semble transformer la galerie Polaris en réserve d’un musée archéologique, à moins qu’il ne s’agisse d’une boutique qui vendrait des blocs de savon brut. A l’entrée, une enseigne lumineuse et kitsch fait défiler un message écrit avec des caractères qui ressemblent à des caractères arabes mais que même les arabophones, pourtant, ne peuvent déchiffrer. Dès le premier abord, donc, la logique esthétique qui est à l’œuvre dans cette exposition est déployée pour troubler l’évidence du visible comme la clarté du dicible, pour suspendre le sens en le pluralisant.
Rassemblement en mémoire d’Ilan Halimi – contre l’antisémitisme, contre tous les racismes. Paris, dimanche 14 février 2021. Reportage photo de Jean-Philippe Cazier.
Querelle n’est pas seulement le nom d’un des personnages du roman de Kevin Lambert. Querelle est le terme qui condense la logique de ce roman : tout ou presque y est conflit, dispute, différend, agression.
Manifestation nationale contre la politique de Blanquer et Vidal. Reportage photo de Jean-Philippe Cazier.
Manifestation nationale contre les licenciements. Paris, 16 janvier 2021. Reportage photo de Jean-Philippe Cazier.
Fugitif, où cours-tu ?, d’Elisabeth Perceval et Nicolas Klotz, s’ouvre sur des images de la terre, du ciel – une terre qui n’est pas travaillée, ordonnée, domestiquée, mais à l’abandon, comme détruite. Une terre à la marge, une plage battue par les vents, par l’air marin. Le parti pris est matérialiste : filmer la matière, les choses, les corps, et filmer la parole de ceux et celles qui « habitent » sur cette terre, dans ces lieux où l’on n’habite pas mais où l’on essaie de survivre, d’inventer une vie, en attendant.
Marche des libertés. Paris, 16 janvier 2021. Reportage photo de Jean-Philippe Cazier.
Dans Chaosmogonie, Nanni Balestrini ne demande pas ce qu’est la poésie mais ce qu’elle fait, ce qu’elle peut faire. Le titre semble proposer une réponse : la poésie crée du chaos, elle crée une langue qui est un chaos indissociable d’un monde qui est lui-même un chaos.