Le mercredi 16 mars 2022, à la Maison de l’Amérique latine, a eu lieu une rencontre avec Amos Reichman à l’occasion de la parution de son livre Jacques Schiffrin, un éditeur en exil, en compagnie d’Annette Wieviorka et de Philippe Sands. La rencontre était animée par Christine Marcandier, en partenariat avec Diacritik. Elle s’est ouverte sur un hommage à Michel Deguy dont Maurice Olender a tenu à rappeler qu’il est à l’origine de sa rencontre avec François Vitrani et, de ce fait, des soirées Coïncidences.

Le 27 juin dernier, à la Maison de l’Amérique latine, une soirée Coïncidences a réuni Florence Delay (Il n’y a pas de cheval sur le chemin de Damas), Denis Podalydès (Les nuits d’amour sont transparentes) et Martin Rueff. Diacritik vous propose la captation vidéo de la soirée, autour de deux livres aux titres mystérieux dont Martin Rueff a montré combien ce dont deux textes sur la vocation, les voix qui nous traversent et une passion de la langue et du récit.

Du 9 avril au 25 juin 2022, la galerie Françoise Paviot propose l’accrochage de la série photographique de Lydia Flem, Féminicides, initiée en 2016 ; l’occasion pour Diacritik de proposer une mise en perspective de cette œuvre puissante, à travers deux entretiens vidéo : le premier avec Françoise Paviot, le second avec Ivan Jablonka.

À suivre, écrivait Maurice Olender dans nombre de ses mails et sms. Le dernier qu’il m’a envoyé, dimanche, était un « à suivre, toujours ». C’est ce toujours que je veux retenir, un à jamais. Maurice Olender, au présent absolu, lui qui a non seulement pensé mais forgé le contemporain, par ses livres, ses articles, la revue Le Genre humain, les livres publiés dans « La Librairie », cette collection exceptionnelle qui épousa le changement d’un siècle, « La Librairie du XX» puis « du XXIe siècle ». Maurice Olender au présent absolu lui qui n’aura jamais commis qu’une faute de goût dans sa vie, la quitter.

L’art voyage, nous dit Jacques Rancière, il se déplace et franchit des frontières – celles qui le constituent, qu’il traverse et reconfigure pour, en lui-même, devenir. Les voyages de l’art est un livre qui explore et déploie cette logique par laquelle l’art est mouvement avant d’être identité ou essence – son essence étant une forme de nomadisme.

Passionnant : tel est le terme qui vient spontanément à l’esprit après avoir achevé la lecture des Voyages de l’art de Jacques Rancière qui vient de paraître au Seuil dans la collection « La Librairie du XXIe siècle ». Passionnant, parce que Rancière revient, en rassemblant et en articulant six interventions, sur le régime esthétique de l’art qui l’occupe notamment depuis Le Partage du sensible pour l’éclairer cette fois à la lumière de considérations sur l’architecture et la musique. Passionnant, parce que Rancière revient avec une rare force sur la question de la modernité et des ambiguïtés qui y sont attachées. Passionnant, parce qu’il déploie la question du mouvement de l’art en dehors de lui-même en partant de l’art lui-même pour questionner ses frontières toujours en déplacement. Autant de propositions stimulantes sur lesquelles Diacritik ne pouvait manquer d’interroger le philosophe le temps d’un grand entretien.

Mercredi 2 mai a eu lieu une grande soirée Coïncidences à la Maison de l’Amérique Latine, animée par Claude Mouchard, Martin Rueff et Tiphaine Samoyault, à l’occasion de la parution des numéros 160/161 et 162 de la revue Po&sie : Trans Europe Eclairs 1 et 2. Une soirée à retrouver en intégralité en vidéo.

Le 22 mars dernier s’est tenue une soirée « Coïncidences », organisée par Maurice Olender et François Vitrani, à la Maison de l’Amérique latine, autour d’Edwy Plenel et deux livres, La Presse, le pouvoir et l’argent de Jean Schœwbel (Seuil, « La Librairie du XXIe siècle ») et La Valeur de l’information (Don Quichotte).

Le 22 mars dernier s’est tenue une soirée « Coïncidences », organisée par Maurice Olender et François Vitrani, à la Maison de l’Amérique latine, autour d’Edwy Plenel et deux livres, La Presse, le pouvoir et l’argent de Jean Schœwbel (Seuil, « La Librairie du XXIe siècle ») et La Valeur de l’information (Don Quichotte). Le co-fondateur et directeur de Mediapart était accompagné de l’historien André Burguière, des journalistes Carine Fouteau et Claire Mayot, des éditeurs Stéphanie Chevrier et Maurice Olender. Au cœur de cette soirée, le refus de la marchandisation de l’information et un appel à l’« audace », aux « insolences » et aux « irrévérences », dans la lignée de Jean Schœwbel.

Seul sur son chemin, chaque pas mesuré, Emmanuel Macron marche dans son nouveau costume de Président au milieu de la cour du Louvre. Un souverain maîtrise le temps : le défilé solitaire va durer quatre longues minutes, il se termine par un dernier petit geste de la main vers la foule avant de gagner la tribune et de prononcer le discours inaugural du premier quinquennat. Les experts commentent le « moment solennel », « la France des Rois », « des Capétiens », « de François Mitterrand ». Dans l’enthousiasme débridé, on concède que c’est bien sûr une mise en scène dont on admire l’efficacité : le décor est planté.

Ce sont des projectiles. Ils sont massifs, pleins, ils font des choses, il leur arrive des choses, et pas que des belles. Un corps peut sortir dans le jardin et regarder une fleur jusqu’à l’extinction du soleil, mais il peut aussi rentrer en lui à coup de crosse sur le crâne. Tu n’as jamais été violé(e) et tu as un droit imprescriptible au planning familial parce qu’à ton corps on ne touche pas si tu ne veux pas, parce que ton corps consentant on suit ta décision