Une lecture de Jacques Derrida par Jean-Clet Martin : La différance avec un « a ».
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Une lecture de Jacques Derrida par Jean-Clet Martin : Trace et Architrace.
Une lecture de Jacques Derrida par Jean-Clet Martin : l’animal, un autre monde.
L’Europe n’a pas été donnée d’emblée à Valéry.
Ce mercredi 2 octobre, à 19h, a lieu à la Maison de la Poésie de Paris, pour les 40 ans des éditions Verdier, pour fêter l’esprit de leur beau catalogue, un dialogue entre deux auteurs phare de la maison, Pierre Michon et Paul Audi, autour de la création esthétique (littéraire, artistique, philosophique).
Babel a livré une de ses plus belles réalisations avec Des voix de Manuel Candré. Pas la Babel labyrinthique de Borges, non, mais bien une Babel coextensive à toutes les époques, à toutes les langues fissurées laissant s’échapper « des voix » et se glissant de bibliothèque en bibliothèque, ces vastes tours qui sont autant de « Babel sombre[s] » comme le disait Baudelaire. Pourtant Babel a ici disparu et c’est « Pragol » (Prgl) qui occupe le récit comme le spectre d’une Prague mêlée à la distorsion propre aux voix qui hantent le récit fabuleux de Jacob.
A l’occasion de la publication de son livre Capitale Songe, publié aux éditions de l’Ogre, entretien avec Lucien Raphmaj réalisé lors d’une présentation organisée ce 24 septembre par la librairie La petite Egypte (75002).
Il est facile – et parfois utile – de lire l’ensemble des rapports de force sous un prisme unique.
Oui, la chair est triste, et il n’est nul besoin d’avoir lu tous les livres. Cette chair putride – restes d’animaux macérés, mélange de sang séché et d’os broyés – utilisée dans les canons à eaux des CRS pour disperser les manifestants, en France … elle dit quelque chose. Elle annonce, bien au-delà de cet infime exemple, un nouveau temps : celui du « sans limite ». Celui où la brutalité rend fière, où elle peut être assumée avec orgueil, même dans l’abject, même dans l’immonde.
On découvre le mot déconstruction dans le dictionnaire bien avant son usage par Derrida, fort heureusement. Et il est incontestable qu’on en trouve mention chez Husserl autant que chez Heidegger. Mais que le mot existe, qu’il faille se mesurer à la définition qu’on pourra en rencontrer même dans le Littré, cela n’a rien d’extraordinaire en soi, cela ne fait pas un scoop.
Sorti un an après le décès de Rachid Taha, Je suis africain est un disque cosmopolite, un disque-manifeste pour une cosmopolitique.
Comment parler d’un si bon livre ?
Ne surtout pas aborder le pourquoi, ici – oui, pourquoi écrire sur un si bon livre ? – alors même que, hasard (comme on dit), je viens de lire (quelle étrange idée) dans les Cahiers de L’Herne consacrés à Foucault l’article de Mathieu Potte-Bonneville lui-même : « L’écriture du compte rendu : un art impur ? ».
La littérature, Mireille Calle-Gruber la conçoit en tant qu’expérience du « pas au-delà » selon l’expression de Maurice Blanchot.
Il y a un an, dans La Passion de l’impossible, Dominique Rabaté s’aventurait aux marges du roman pour en esquisser une histoire parallèle : celle du récit, de ses empêchements et de ses expérimentations réflexives. C’est le roman qu’il explore désormais pour en déplier la force d’aimantation et d’attraction, pour interroger ce qui enchaîne et intrigue à sa lecture.
L’histoire du concept de déconstruction – en philosophie et au-delà de la philosophie – est longue et complexe. Mais c’est ici au sens spécifique donné à ce mot par le philosophe français Jacques Derrida que je veux exclusivement référer afin de réhabiliter l’ampleur et la subtilité de ce geste aujourd’hui souvent décrié, essentiellement d’ailleurs par ceux qui ne le connaissent pas. L’amour, qui traverse cette démarche de part en part, semble-t-il, inquiète. Et parce que Derrida a toujours pensé et écrit dans une chronologie décalée, c’est maintenant plus que jamais, alors que notre temps radicalisé est comme allergique à toute forme de subtilité et de nuance, qu’il faut le lire et l’affronter.