Les murs sont des partitions.
« La musique adoucit les murs », Jef Aérosol.
Résultats de recherche pour : Bob Dylan
Au printemps de 1972, deux ans après mon installation à Paris en provenance de ma Barcelone natale, j’ai fondé un club de fanatiques de Borges qui a perduré jusqu’à aujourd’hui, avec un seul membre, moi.
Yippee! I’m a poet, and I know it
Hope I don’t blow it.
« I Shall Be Free No. 10 » (1964)
Come writers and critics
Who prophesize with your pen
« The Times They Are a Changin’ » (1964)
Bob Dylan
Un véritable Hurricane a secoué le Nobel…
Philip Roth est de retour dans la collection la Pléiade. L’occasion pour Diacritik d’un grand entretien avec la journaliste et auteure Josyane Savigneau qui a inlassablement accompagné, au fil de critiques, textes et rencontres, l’œuvre de l’immense auteur américain, jusqu’à incarner – des propres mots de celui-ci – sa “conscience française”. Plongée vers l’identité fictionnelle kaléidoscopique de l’inventeur de Zuckerman, capitale pour l’histoire de la littérature.
Bob Dylan vient de recevoir le prix Nobel de littérature 2016. Au-delà de la surprise sur le moment (même si son nom revenait depuis des années parmi les favoris), du ballon de baudruche de la soi disant modernité qu’il y aurait à couronner la chanson (dont les liens avec la littérature remontent à la nuit des temps…), Bob Dylan, donc, ou comme l’écrivait François Bon qui donne peut-être là les clés de ce choix : « Dylan comme masque obscur de nous-mêmes.
Jeudi 13 octobre 2016, le chanteur américain né Robert Allen Zimmerman est mort, passé de fait et à la postérité sous le nom de Bob Dylan Prix Nobel de Littérature.
Quand un livre n’a pas d’intérêt, on part du principe qu’il ne mérite pas une critique. On peut juste le laisser en l’ignorant et cela arrive à tout le monde tous les jours. Nous voilà à la FNAC frôlant ce qui nous inspire l’ennui puis passant sciemment à côté. Du point de vue médiatique, tout ce dont on nous parle est bon, a priori. Le temps actuel est lisse et nous propose sans cesse de glisser sur lui. Mais à l’approche de l’anniversaire des 50 ans de l’évènement musical américain cet été, la réédition de l’ouvrage révérencieux de Michka Assayas sur Woodstock aux éditions GM mérite une petite analyse. Histoire de révéler la passion mortifère pour le passé qu’elle engage.
Depuis quelques jours, les critiques pleuvent sur l’attribution du Nobel de littérature à Bob Dylan : on exige que celui-ci regagne le périmètre clos qu’il n’aurait jamais dû quitter – celui de la chanson – pour que continue à exister inaltéré, pur, cet autre périmètre tout aussi clos que serait la littérature.
Dans Le Plus et le moins, Erri de Luca rassemble des récits et des histoires. Il nous avait expliqué, dans l’entretien qu’il nous avait accordé en 2016, avoir été contraint à cette forme par l’épisode judiciaire qu’il a traversé : son opposition au projet de TGV Lyon-Turin lui ayant valu une accusation d’« incitation au sabotage », avant sa relaxe en octobre 2015, il ne pouvait plus écrire que des textes courts, il ne pouvait se permettre l’ampleur du roman.
Chaque année, au début du mois d’octobre, la chose est entendue : le Nobel de littérature ne reviendra pas à Philip Roth. Don DeLillo le manquera encore.
Il nage à contre-courant, mais en rythme. Thomas A. Ravier, né en 1969, est un écrivain éblouissant qui depuis 1994 publie essais et romans dans lesquels une formidable verve cavale.
Horses, sorti en 1975, est le premier album studio de Patti Smith. En consacrant un livre à celui-ci, Véronique Bergen célèbre ce que cet album contient et signifie : un événement de la culture rock mais aussi la révolte, la volonté de rupture, l’exaltation de la poésie, de l’art, la tension vers un dépassement des limites de l’époque, une libération dans tous les domaines de l’existence.
Comme David Bowie, Leonard Cohen aura livré un dernier album testamentaire, avant de mourir, à 82 ans : You want it darker.