Avant-rentrée (M-1) : Là où l’histoire se termine (Alessandro Piperno)

Alessandro Piperno © Christine Marcandier

Le 31 août prochain paraîtra aux éditions Liana Levi, dans une traduction de Fanchita Gonzalez-Batlle, Là où l’histoire se termine, roman d’Alessandro Piperno sur la filiation et les soubresauts de l’histoire contemporaine, quand tout se fragmente et implose.
Avec l’ironie qui innerve l’ensemble de son œuvre, l’écrivain italien met à distance le roman sentimental du XIXè siècle — sur lequel Federica, l’un de ses personnages, a fait une thèse, avant de vivre douloureusement l’attente désespérée et mélancolique de ses héroïnes livresques — comme la littérature contemporaine.

Alessandro Piperno sonde l’histoire récente (le terrorisme européen) et révèle les dessous de la haute société italienne, une « bonne société qui n’avait plus de nom à présent, ni de prestige, ni de distinction, rien, que des stocks options, des notifications d’ouverture d’enquêtes judiciaires, quelques mauvais pressentiments de caste« . Quelque chose se termine, en effet.

Là où l’histoire se termine sera en librairies le 31 août, mais aussi sur Diacritik, article accompagné d’un entretien avec Alessandro Piperno, mené le 31 mars dernier, par Simona Crippa et Christine Marcandier. A suivre…

 

Alessandro Piperno, Là où l’histoire se termine (Dove la storia finisce), traduit de l’italien par Fanchita Gonzalez-Batlle, éditions Liana Levi, août 2017, 299 p., 21 €